L'e-sport, bientôt aux jeux olympiques ?

Profession : cyber athlète
Spécialité : jeu vidéo
Objectif : Paris 2024
Il est loin derrière nous, le temps où "fan de jeux vidéo" était synonyme de “geek* jouant en réseau dans sa chambre”. Aujourd’hui, même l’avenir du sport pourrait se jouer sur écran...
En Asie, la discipline se prend très au sérieux : compétitions officielles et millions de spectateurs au rendez-vous. Au point d’avoir convaincu le coprésident du comité Paris 2024 d’étudier son intégration aux Jeux Olympiques... Mais quels sont les réels ressorts de cette discipline ?

Un esprit sain dans un joystick (manette) sain

Quand il s’agit de lier des mots au sport, on pense vite aux muscles, à la transpiration, aux courbatures, au dépassement de soi... Qui ne sont pas vraiment en adéquation avec l’image du fan de jeux vidéo avachi au fond de son canapé. Et pourtant, les joueurs réalisent, à leur manière, une prouesse physique, avec une coordination vision-action dont la vitesse dépasse parfois les 300 actions par minute. À leur manière, ce sont également des Usain Bolt... De la souris ou du joystick.

Un sacre tardif

Les lauriers ont mis du temps à être décrochés pour l’e-sport, qui a dû redoubler d’arguments et de requêtes avant d’être reconnu comme pratique compétitive grâce à la loi pour la république numérique en octobre 2016. Avant, on le considérait comme un jeu de hasard... statut qui n’était forcément pas du goût des esprits aguerris par des heures d’entraînement et de crampes au pouce.

Une audience au rendez-vous

320 millions de spectateurs réguliers, voilà l’étendue des amateurs de compétitions d’e-sport. La communauté des “geeks” est de fait bien plus assidue qu’on aurait tendance à le penser : plus de 60% d’entre eux ont entre 18 et 34 ans et ne rateraient une compétition de leur sport préféré pour rien au monde. Une aubaine alléchante qui génère de nombreuses convoitises, et participe à la volonté d’inscrire la discipline aux JO, pour récolter encore plus de téléspectateurs.

Un business durable qui rapporte

L’avantage d’avoir une discipline intrinsèquement liée à la technologie, c’est que les "mises à jour" sont régulières, nombreuses, et... rentables. Avec les nouveaux équipements qui ne cessent de sortir et qui augmentent les performances des joueurs, la communauté de l’e-sport est toujours incitée à dépenser plus pour de nouveaux accessoires qui le font progresser : vêtements virtuels, extensions payantes et autres bonus impalpables attisent les désirs des joueurs et remplissent les porte-monnaies des entreprises spécialisées. En 2016, le marché était estimé à 892 millions de dollars. Et on ne parle pas de monnaie virtuelle.

L’offre surprise qui fait plaisir

Et si c’était le moment d’épargner un peu plus ? Le Livret Hello!, en soi, c’est déjà bien : une épargne à taux garanti, sans frais et sans risque. Mais si on vous disait qu’en ce moment, il y a une offre spéciale qui vaut le détour (même si vous n’ouvrez votre livret que maintenant). On ne vous en dit pas plus, mais n’hésitez pas à aller consulter votre Espace Client pour découvrir ce qui vous attend.

Tout savoir



*geek : personne prise par une passion, à l'origine dans le domaine de la high-tech.
**streaming : lecture en continu. Très utilisée sur internet, elle permet la lecture d'un flux audio ou vidéo à mesure qu'il est diffusé. Elle s'oppose ainsi à la diffusion par téléchargement.