Médecine haut débit

Du curatif au préventif : voilà, en gros, ce que pourrait bien être la médecine de demain. Car pour éviter d’avoir à se soigner, le plus simple reste encore de ne pas tomber malade. Et sur ce sujet, les technologies ont un immense rôle à jouer. Tant dans l’implication et la sensibilisation des patients, que dans l’amélioration de leur prise en charge. Pour une médecine à une seule vitesse : celle d’Internet.

La meilleure alliée de l’hôpital depuis un bail

Dans la lutte contre le cancer, la technologie est une alliée redoutable. Pour éviter les biopsies inutiles ? L’Université de Liverpool a développé Odoreader, un dispositif capable de « sentir » les cancers de la prostate à partir d’un échantillon d’urine et ce en moins de 30 min. L’odeur est aussi exploitée par le iKnife, un bistouri électrique inventé par un scientifique hongrois, qui distingue les cellules malignes des cellules saines et donne l’info en direct au chirurgien. Ce qui permet, théoriquement, de retirer facilement les cellules cancéreuses. Le début du iHôpital ?

Recherche médicale : et si tout le monde participait ?

La technologie, c’est aussi Internet et la puissance des communautés. Et ça, l’université Columbia, à New York, l’a bien compris. Son centre médical a décidé d’impliquer ses patients dans un grand programme de recherche pour mieux comprendre l’endométriose - une maladie encore peu connue qui cause à 1 femme sur 10 de violentes douleurs pelviennes. Pour ça ? Ils ont créé Phendo : une appli qui permet d’enregistrer son expérience – symptômes, ressenti, prise médicamenteuse – de l’endométriose. Et surtout : de collecter de précieuses données pour faire avancer la recherche sur cette maladie méconnue.

« J’ai commencé à boire à 12 ans »

Son dix-huitième anniversaire, Samuel Bennett le passa en désintox. Mais ça ne suffit pas. Il lui fallut 13 ans, 8 centres de cure et un passage par la rue avant de s’en sortir. A présent en phase de guérison, l’Anglais développe une appli : Meet4aCoffee, le « réseau social de la guérison » comme il l’appelle. Un genre d’Alcooliques anonymes mais en ligne. Car selon lui, l’énergie du groupe est la seule chose qui permette de s’en sortir. Ensemble, c’est possible.

Lâcher prise (sauf sur son smartphone)

En France, la méditation fait de plus en plus d’adeptes. Car c’est prouvé scientifiquement : la méditation diminue le stress, l'anxiété et les symptômes dépressifs. Et parmi les nouveaux convertis, nombreux pratiquent grâce à une appli. L’avantage ? Des méditations guidées par un enseignant, n’importe où et n’importe quand. Le mouvement devrait encore prendre de l’ampleur avec l’arrivée en France du principal acteur américain, Headspace : l’app de méditation aux 46 millions d’utilisateurs. Jusqu’alors uniquement disponible en anglais, l’app propose désormais ses cours en français. Et c’est tant mieux.

Médecine pour bébé

À la naissance, les bébés prématurés sont plus fragiles que les autres. Et un organe en particulier : leur cerveau. Problème ? Ils sont justement trop fragiles pour sortir des soins intensifs néonatals et être emmenés jusqu'à l'appareil d'IRM. Impossible, donc, d'avoir un diagnostic précis... Mais plus demain ? Car actuellement, GE Healthcare développe un prototype d'IRM dédié aux nouveaux nés. Une sorte de mini-scanner, avec les mêmes capacités mais version miniaturisée. Un pas de géant (pas de bébé, ah ah).

Nos plus belles années

S’il ne fallait garder qu’une clé

Depuis que la banque se gère sur Internet, il a fallu imaginer de nouvelles façons de sécuriser nos transactions. Sauf que recevoir un code par SMS à chaque fois qu’on fait une opération, c’est vite fastidieux. C’est pour cela que Hello bank! a créé la clé digitale : un service d’authentification super sécurisé, à n’activer qu’une fois, et qui fait de votre appli Hello bank! un pass universel. Ajoutez des bénéficiaires, validez vos paiements en ligne sans attendre le 3D Secure, contrôlez vos paiements sans contact. La clé qu’il vous manquait.

Activer sa clé digitale